Née en 1976 à Belgrade, Lidija Bizjak fait ses études au CNSMD de Paris avec Jacques Rouvier et Maurice Bourgue et se perfectionne ensuite avec Ferenc Rados, Murray Perahia, Léon Fleisher, Arie Vardi.
Lauréate du Concours International de Dublin en 2000, elle participe avec le hautboïste Alexeï Ogrintchouk à la tournée « Rising stars » 2000/2001 et joue sur les scènes prestigieuses telles : le Carnegie Hall de New-York, le Wigmore Hall de Londres, le Musikverein de Vienne, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Cité de la musique à Paris et le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
Fondatrice d’un des duos de pianos les plus renommés en France avec sa soeur Sanja, Lidija est partenaire également de Nemanja Radulović, Régis Pasquier, David Grimal, Marina Chiche, Geneviève Laurenceau, Deborah Nemtanu, Chanteurs des oiseaux, Anne Queffélec, Emmanuel Strosser, Claire Désert, Marie-Josèphe Jude, Antoine Tamestit, Xavier Phillips, Michel Strauss, Philippe Muller, Romain Guyot, quatuor Ysaÿe, Terpsycordes et Parisii, quintette Moraguès.
Lidija est régulièrement invitée aux festivals de La Roque d’Anthéron et les Folles journées de Nantes et de Tokyo, PROMS de Londres, Lockenhaus, Annecy, Lille, Open Chamber Music à Prussia Cove et elle joue en soliste avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre symphonique de Radio France et le Capitole de Toulouse, Orchestre Philharmonique Royal de Liège, Hong-Kong sinfonietta, Sinfonia Varsovia, Britten sinfonia, RTE d’Irlande, l’orchestre de Picardie, du Pays de Savoie, de Nancy, de Mulhouse, l’orchestre Pelléas…
Son premier disque dédié aux sonates de Schubert et Schumann, paru en 2006 chez Lyrinx, a été salué par la critique et récompensé d’un Diapason d’or « découverte ». Les deux disques en duo de pianos avec sa soeur Sanja pour « Mirare » et « Onyx » (Stravinski les oeuvres pour 4 mains et les concertos de Poulenc et Martinu avec la Philharmonie de Stuttgart et Radoslaw Schulz) ont tous les deux eu le ffff de Télérama et des critiques internationales élogieuses dont celle du prestigieux « Gramophone ».
Après plusieurs années passées au CRR de Caen et au CRR de Lille, Lidija enseigne actuellement au CNSM de Paris en tant qu’assistente d’Emmanuel Strosser et au Conservatoire Gustave Charpentier – Paris 18.
Elle est également directrice artistique du festival SOMUS à Sombor, Serbie devenu un des plus influents de la région.
« Son Schumann est fiévreux, emporté, et son Schubert se partage comme chez les plus grands entre l’hésitant et le décidé, dans la juste proportion. Entre le symphonique et le purement pianistique. Entre le beau et l’âpre. Aucun effet, aucune facilité. Que de la musique. Et quelle!”
Jacques Drillon (Nouvel observateur)
» Le piano de Lidija Bizjak sonne avec une plénitude royale, sans dureté, avec une longueur de sonorité qui dit assez combien cette jeune artiste est attentive à ne pas aller contre son instrument, et plus encore combien elle en est amoureuse au moins autant que de la musique qu’elle joue… »
Alain Lompech (Diapason)
«Pas la moindre comédie, une finesse et une délicatesse à couper le souffle. Si les organisateurs de concert cherchent un duo de soeurs pianistes, ils savent maintenant où le trouver ! »
Damien Thompson (Telegraph)
« L’éternel printemps du Sacre, célébré par tandem Bizjak et on en reste KO. Les deux soeurs originaires de Belgrade, relèvent ce défi avec un brio étourdissant. Comme si Le Sacre passait à toute allure aux rayons X! Cette version en blanc et noir est mieux qu’une leçon d’anatomie symphonique : des travaux pratiques d’algèbre et d’alchimie musicales. »
Gilles Macassar (Télérama)