Que se passe-t-il quand une chorale n’a plus le droit de chanter ? Ils trouvent un autre moyen d’utiliser leur corps comme instrument de musique, bien sûr ! Le Chœur des Colibris du Collège Saint Michel Garicoïtz de Cambo (64) interprète ainsi en percussion corporelle la Cinquième Symphonie de Beethoven.
Nelly Guilhemsans, professeure de musique, préparait deux projets depuis 2019, afin de célébrer en 2020 le 250e anniversaire de la naissance du compositeur Ludwig van Beethoven. Le premier projet était un flashmob sur “L’Hymne à la joie”, et le second ce bodytap où le corps sert d’instrument à percussion. On tape des mains, des pieds, on claque des doigts, on frappe sa poitrine ou ses cuisses … preuve que le chant n’est pas la seule mélodie que notre corps peut créer !
Malgré les reports imposés par les deux confinements, Nelly Guilhemsans parvient à monter son projet. Depuis le mois de septembre, elle entraîne les élèves en petits groupes, entre 12h et 14h, pour leur apprendre les gestes, la technique, et écouter leurs propositions.
Le 24 mars, les 185 collégiens, leur professeure et un Beethoven de retour pour l’occasion se retrouvent autour de la fontaine de la villa Arnaga pour interpréter les 4 minutes de leur impressionnante chorégraphie. Une équipe de tournage les accompagne pour filmer le moment. Vous pouvez retrouver la vidéo ici :
Comme elle l’explique à France 3, Nelly Guilhemsans est dédiée à ses élèves et souhaite que, même dans la situation sanitaire actuelle, ils “puissent continuer de rêver et de s’exprimer. Ils ont tellement de potentiel et il faut les aider à se révéler !” La vidéo a dépassé les 500 000 vues aujourd’hui sur YouTube, une belle récompense pour son travail et celui de ses élèves.
Visiblement, la professeure ne compte pas se reposer sur ses lauriers. Elle a déjà prévu son prochain projet, qu’elle préfère garder secret. De quoi satisfaire ses élèves qui semblent tout aussi enthousiastes qu’elle pour ces projets. Pour les voir sourire fièrement, jetez un coup d’œil à un autre temps, avant que le masque ne soit nécessaire, avec leur interprétation de “l’Hymne à la joie” :